Tour d'Europe, partie 1
Virée en contrées vikings
juillet 2022

Reykjanes, Gunnuhver et Brimketill

Requinquée par le Blue Lagoon de la veille, par les visites précédentes qui m'ont enchantée, et par le ciel plutôt clément de la journée, je décide ce soir d'aller voir le bout de la péninsule. Thierry me suit et on découvre quelques lieux plus ou moins dignes d'intérêt et que l'on reverra demain avec les filles...

Ces trois lieux dont je vous livre les photos mêle-mêle sont très proches les uns des autres :

  • Gunnuhver, immense fumerolle qui jaillit d'une terre rouge, flamboyante en fin de journée... La fumerolle sort juste à côté d'un cratère alors qu'on aurait plutôt imaginé qu'elle s'en échapperait. Assez proche, une usine géothermique fait un boucan d'enfer, on dirait qu'un dragon géant ne cesse de cracher, aussi bien visuellement que du point de vue sonore !
  • Reykjanes, falaise est pics rocheux sortant de la mer. Une fois n'est pas coutume, le soleil est de mise, le vent totalement absent, et la mer d'un calme absolu. Résultat, l'écume blanche censée servir d'écrin à ces formations n'est pas là... Mais on ne va pas se plaindre !!!
  • Brimketill, "piscine" naturelle, ou plutôt bassin qui retient l'eau à marée haute et qui n'a pas eu besoin de la main de l'Homme pour se former. C'est amusant et sur la route, mais ne justifie pas vraiment le détour...

Lorsque l'on arrive près du phare, on se prépare pour aller faire un tour, et Eléonore nous annonce alors qu'elle n'a pas pris ses chaussures. Ah. Etrange idée pourrait-on croire, mais ce n'est vraiment pas la première fois qu'elle nous fait la surprise de partir pieds nus... On pensait naïvement qu'à 9 ans passés, il n'était plus vraiment nécessaire de vérifier si elle était chaussée, mais passons. Ses chaussures de marche et ses baskets sont donc restées au camping. Pas grave ! On a dans la voiture la paire "bousillée au cas où", qui ne servirait que pour des activités type kayak ou marche dans la boue. 

Sauf que... sauf que voilà, on a deux chaussures droites ! De pointures différentes. Cocasse. Et surtout parfaitement inutile !

Seconde anecdote de la journée : un des pneus est presque totalement à plat. On sort notre gonfleur pour s'apercevoir qu'il n'est qu'à 1 bar sur les 3 attendus. Gloops... On met ça sur le compte des "gravel roads" que l'on a empruntées dernièrement, on remet la pression nécessaire et tout rentre dans l'ordre.

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