Nous passons la journée du lendemain à Bruges. Je n’en connaissais rien, en dehors des échos très positifs de plusieurs personnes, je n’avais vraiment aucune idée de ce qui nous attendait.
Dès notre arrivée, on a été surpris par la quiétude de la ville, ambiance détendue, agréable, tranquille… ambiance qui d’ailleurs s’est répétée au cours de nos visites ultérieures ! Les maisons en briques, qu’elles soient peintes ou non, confèrent à la ville un charme fou. Gros coup de cœur ! Les maisons en escalier, comme les appelle Eléonore, font bien sûr partie du décor emblématique de la ville.
Je ne voulais pas traverser la Belgique sans manger des frites. Je n’ai évidemment pas eu à insister pour que les filles suivent cet objectif. C’est donc affamés et confiants que nous nous dirigeons vers l’un des meilleurs endroits pour en déguster, selon TripAdvisor… L’attente est très longue, on a chaud, on piétine, mais cela en vaudra la peine, c’est sûr ! Ou pas. Quelle déception ! Les frites étaient dignes des pires fast foods, l’accueil particulièrement désagréable, le lieu sans intérêt. On essaiera de faire mieux la prochaine fois…
Partir à la recherche de spots pour nos nuits nous permet d’emprunter de petites routes, loin des grands axes, en traversant des villages loin de toute attraction touristique. Enfin, pour traverser des villages, encore faudrait-il qu’il y en ait ! Je ne sais pas si ce que nous voyons est représentatif de l’ensemble de la Belgique mais nous sommes très surpris de retrouver des similitudes avec les “villages” américains… Pas de centre à proprement parler, des maisons très éloignées les unes des autres, mais sans jamais s’interrompre non plus : où que se porte notre regard, on voit au loin des bâtisses, des hangars ou des maisons. Mais tout est dilué, étendu, étiré, les hameaux minuscules se succèdent sans jamais réellement former de bourg ni de village. Et lorsqu’enfin nous rencontrons une certaine densité d’habitations, nous sommes étonnés de n’y trouver absolument aucun commerce !
