Rien à signaler pour ce voyage long mais nécessaire… Tout s’est bien passé, les quatre voyageurs, les cinq valises et les deux sièges-auto sont arrivés à bon (aéro)port.
Le souvenir du jour restera pour moi la découverte de Los Angeles vue du ciel, de nuit. On la savait tentaculaire, pour l’avoir déjà traversée et observée d’un point de vue panoramique… De nuit, c’est encore plus impressionnant, ce sont des lumières à perte de vue. Partagée entre émerveillement visuel et effarement intellectuel, c’est un sentiment très ambivalent qui m’accompagne pendant l’atterrissage. Le mot qui me vient naturellement à l’esprit est « monstrueux », avec tout ce qu’il contient de fascinant et de révulsant à la fois.
La configuration de la ville en blocs, qui font ressortir des carrés lumineux et réguliers, participe du malaise que je ressens face à ce spectacle. Cette structure parfaitement organisée et démesurée, répétée à l’infini, animée, grouillante, ne sort pas d’un film de science fiction mais se dévoile bien sous nos yeux. Mais jusqu’où ira-t-on ? Et je fais bien évidemment partie de ce « on ».